Bientôt Lisbonne

On part demain matin pour passer quelques jours à Lisbonne. Sur place on retrouvera Alex et Nico, ainsi que Stéphane, Sébastien, et Elisabeth. Nous serons de retour le 4 janvier. Je vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d'année !

100 Tough Questions for Japan

compilation de petites questions bêtes sur le Japon et les Japonais. En fait la plupart des questions ne sont pas très déroutantes quand on connaît un peu la civilisation japonaise, mais certaines font quand même hausser les sourcils. Par exemple, vous saviez probablement que les Japonais changent de pantoufles lorsqu'ils vont aux toilettes, et qu'ils font beaucoup de bruit en mangeant des nouilles. Par contre ce qui est plus étrange, c'est que les Japonais peuvent lire des magazines pornos dans les lieux publics (testé pour vous dans le Shinkansen... ça fait drôle). Et saviez-vous qu'il existe au Japon six sortes de journées différentes, et que chaque jour du calendrier tombe dans une de ces six catégories ? Par exemple, vous avez les jours senshô [先勝], qui portent bonheur le matin mais pas l'après-midi, ou les jours shakkô [赤口], qui ne portent bonheur qu'à midi. Et bien sûr vous avez aussi des jours noirs qu'on appelle butsumetsu [仏滅], et ce sont les jours de l'année où les gens se marient le moins ;-)

Toutes les subtilités du calendrier japonais sont sur Wikipedia.

Premier Noël à Clermont pour Philippe

Nous sommes de retour après deux jours passés à Clermont. C'était une grande première pour Philippe, car il a pu rencontrer une bonne partie de ma famille. Même si tous mes cousins n'étaient pas là, c'était quand même une sorte de baptême du feu pour lui (de mon côté j'ai déjà rencontré toute sa famille plusieurs fois, et l'an dernier nous avions fêté Noël à Marseille). Ça m'a fait drôle de fêter Noël dans l'appartement de mon grand-père qui est décédé le mois dernier : il y a plusieurs années que je n'étais pas allé dans cet appartement, et j'y ai retrouvé plein de souvenirs heureux. On a passé une partie de la soirée à regarder de vieilles photos, et j'espère que mon père les mettra bientôt sur un CD pour que je puisse les revoir et vous en montrer quelques unes :-)

Vingt mille lieues sous les mers

roman de Jules Verne (1869). Et encore un classique que je n'avais pas lu... ;-) J'ai adoré le personnage de Nemo (un de mes personnages de fiction préférés, depuis "Nadia et le secret de l'eau bleue", pour ceux qui se souviennent de ce dessin animé), et ce roman est bien évidemment l'occasion de revenir à l'origine de sa création. Ici il s'agit d'un héros tragique, taciturne et misanthrope, passionné par ses recherches sous-marines et sa quête d'absolu. Bref on est dans le domaine des extrêmes :-) À côté du sombre Capitaine gravitent quelques personnages secondaires bien campés, tels le Professeur Pierre Aronnax flanqué de son serviteur Conseil, ou le harponneur Ned Land. Captifs du Nautilus, ils vont entreprendre un voyage interminable, et affronter mille dangers avant de découvrir des contrées sous-marines extraordinaires. Encore une fois, l'imagination de Jules Verne fait des merveilles, mais attention toutefois à l'overdose de poisson :-p

Swan Lake

ballet de Matthew Bourne, sur la musique de Tchaïkowsky. Le moins que je puisse dire c'est que je ne m'attendais pas à ça ! Tout au plus à voir une version masculine du Lac des Cygnes, mais clairement pas à une comédie musicale à la Broadway, dans laquelle le thème de l'amour interdit est figuré sous la forme d'une relation rêvée entre un prince et... un cygne. Cette version du Lac des Cygnes a déjà été un succès mondial, et elle arrive à Paris 10 ans après sa création. Ici il s'agit donc avant tout de raconter une histoire, celle d'un prince mal aimé, avec pas mal d'humour, beaucoup de naïveté, et un final légèrement traumatisant. Bref une bonne dose d'émotions. Ah oui, j'oubliais : les chorégraphies sont top !

En formation pour 3 jours

"Marketing de l'innovation", tout un programme ;-)

Le parc des Buttes Chaumont

Promenade dominicale dans ce parc situé dans le 19e (au nord-est de Paris) avec Nicolas et Guillaume. Pas mal comme endroit pour une balade — par contre on s'est bien caillés !

Quelques photos sur flickr

Noix de Saint-Jacques

Je me suis fait plaisir à préparer un bon repas pour la famille de Philippe qui est venue déjeuner à la maison ce midi. L'histoire c'est que comme cette année nous fêtons Noël dans ma famille, on s'est fait un faux repas aujourd'hui avec les parents et la sœur de Philippe. Avantages : on a passé un moment agréable et on a eu nos premiers cadeaux :-p

Ça n'a l'air de rien mais...

l'eau chaude ça change la vie :-) Les plombiers sont passés lundi matin (c'est Phil qui les a reçus), et le chauffe-eau a été changé. On n'aura donc passé que trois week-ends à l'eau froide...

Lost in French History

Mort de rire ! Voici le teaser du prochain Sofia Coppola featuring Kirsten Dunst dans le rôle de Marie-Antoinette. cliquez ici pour voir la vidéo ! Chic et décalé. Tout Sofia quoi. Bon, sans déconner, vivement l'automne prochain !

De retour de Lannion

Où j'ai passé la soirée d'hier et toute la journée pour le boulot. Bien content d'être de retour à Paris :-)

La folie de Noyel

Samedi on a été efficaces comme jamais...! Levés tôt, on a enchaîné les courses à la Fnac, un passage éclair au bureau de Philippe pour récupérer son PC portable, des courses au Monop, au Printemps, à Casto, à Picard (pour préparer le repas "de Noyel" de samedi prochain avec la famille de Philippe).

Aujourd'hui, forcément, c'est repos :-p On a quand même pris le temps de décorer le sapin, entre deux séances de glandage sur canapé.

L'eau chaude... un doux rêve

Vendredi = J+14. Pas bon pour le moral ça...! Mais heureusement tout s'arrange : la proprio a reçu le devis, elle est d'accord pour payer (1000€ pour changer un chauffe-eau, si c'est pas de l'escroquerie organisée je ne sais pas ce que c'est...), et le remplacement du ballon aura lieu lundi matin. YES!!!!

À part ça, après-midi shopping avec Julie. Je lui fais découvrir le Curieux Spaghetti bar à midi (c'est malin, on a choisi les spags du jour à l'encre de seiche, et on a les dents toutes noires... top glamour), puis la boutique NotSoBig où je craque sur un T-shirt 4 ans glitter juste ce qu'il faut pour ma nièce d'amour (cette boutique est ciblée pour les tontons gays, c'est pas possible autrement), et on finit l'aprem au Bee-Hetch, en attendant l'arrivée de nos maris respectifs vers 19h. En soirée : Tex-mex à "La Cucaracha", rue Tiquetonne, avec des Coronas et des enchiladas :-)

Is-Slottet

roman norvégien de Tarjei Vesaas (Palais de glace, 1963). Finalement tout est dit sur la quatrième de couverture :

Peut-être ne s'agit-il que d'une variation intensément poétique sur le grand secret du thème sacré : l'amour plus fort que la mort. Les deux petites filles qui s'aiment à en mourir, qui aiment l'amour plus qu'elles-mêmes réalisent leur rêve fou, l'une dans la fantastique splendeur de la cascade figée par le gel en un sublime château de glace, l'autre dans un immatériel palais du souvenir.

Une histoire universelle, servie par une écriture simple et magnifique, qui vous porte au bord des larmes, rien que par sa beauté glacée. Un chef d'œuvre !

C'est bon pour ta peau darling

Aaaaah, qu'est-ce que c'est vintage de se laver le matin avec une bassine d'eau chauffée préalablement dans une pov' casserole... Eh non, le chauffe-eau n'est toujours pas réparé.

"Le Cid" à la Comédie Française

Hier soir "Le Cid" de Corneille, à la Comédie-Française. Première fois que nous mettons les pieds dans cet endroit historique. Mise en scène très sobre et efficace, costumes en rouge et noir, et une foison de vers inoubliables ("Ô rage, Ô vieillesse ennemie", "Rodrigue as-tu du cœur", "Va, je ne te hais point", "Nous partîmes cinq-cents, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes trois mille en arrivant au port"). Mon seul problème vient de la diction de Rodrigue et Chimène : entre Dany Boon pour l'un et Romane Bohringer pour l'autre, forcément, ça gâche un peu.

Expo Star Wars à La Villette

Captured by an Imperial Soldier, par tiseb

On a finalement réussi à visiter l'expo Star Wars. Pas mal du tout, j'ai beaucoup apprécié les reconstitutions des décors, les maquettes de véhicules, et surtout les mannequins grandeur nature. Dark Vador est super impressionnant, mais mon favori c'est quand même le classique soldat impérial tout blanc.

Harry Potter and the Goblet of Fire

film

Harry Potter and the Goblet of Fire

film de Mike Newell (2005)

Comment dire : à la fois c'est bien (super effets spéciaux, quelques bonnes trouvailles), et à la fois c'est pas bien (grosso modo c'est toujours pareil, et les personnages ont des coupes de cheveux trop horribles...). Donc je préfère garder ce que j'ai le plus aimé : les personnages qui entrent dans l'adolescence et commencent à flirter, la noirceur appuyée du film, et comme je le disais plus haut, la quasi-perfection des effets spéciaux.

0.3

Une expérience amusante : perdez vos clés !

Sur le coup des 2h du matin, alors que nous étions sur le point de partir du Café Six où nous avions fêté l'anniversaire de Guillaume (le mari shaggadélique de Pink Pussycat), je me rends compte que j'ai perdu les clés de l'appart — panique à bord, fouillage de banquettes, mais point de clés à l'horizon. La mort dans l'âme, nous prenons le Noctambus (I'm no longer a Noctambus virgin), et tout le temps du trajet je rumine, et je suis surtout désemparé, voire vexé que quelqu'un me pique mes clés alors qu'il doit y avoir moins d'une chance sur 10 milliards de retrouver la porte à laquelle elles correspondent dans Paris... Au final, mes clés pendouillaient sur leur clou à la maison, et je dois dire que c'est la première fois dans ma petite vie de control freak que je sortais de chez moi sans m'être assuré une bonne quinzaine de fois que j'avais mes clés sur moi. Je me suis rarement senti aussi con !

Trois petits cochons pendus au plafond

Hier soir nous avons fêté l'anniversaire de Seb (aka Le Glouglou) Aux trois petits cochons, avec Alban, Christophe, et bien entendu Stéphane. Très bonne ambiance et excellent restaurant, que je vous recommande !

De l'utilité (ou pas) de choisir un bon titre

Je me suis rendu compte en consultant mes stats d'accès de novembre que 9 requêtes sur les 13 qui ont mené des internautes sur tiseb.net contenaient le mot "poème", et la plupart l'expression "poème fleurs"... Pas sûr qu'en tombant sur mon compte-rendu de voyage au Japon intitulé le poème des fleurs ils aient trouvé leur bonheur, ou même de quoi agrémenter un bouquet :-)

夏の終り — La fin de l'été

roman de Jakuchô Setouchi [瀬戸内寂聴] (1963). Quelle délicatesse dans ce roman, quelle japonité extrême ! J'ai beaucoup aimé l'écriture sensible de Setouchi, écrivain à succès qui a pris les habits de religieuse bouddhiste au milieu des années 1970. Ici c'est tout simplement le récit d'un "Jules et Jim à Tôkyô", autrement dit le récit d'une liberté douloureuse mais choisie, à une époque où l'émancipation des femmes n'était pas à l'ordre du jour. Plus d'infos sur Setouchi sur shunkin.net.

EDF 1 point

L'électricien est passé ce matin pour vérifier le chauffe-eau, et conformément à sa prédiction, il nous confirme que le problème n'est pas d'ordre électrique. Suite des réjouissances demain, avec la visite du plombier... pour établir un devis.

Tiens, ils l'ont pas déjà jouée il y a cinq minutes celle-là ???

Moi dans ma tête pendant le concert de Coldplay à Bercy. Sinon à part le côté répétitif, très très sympa comme concert !!!

Rhaaa il est 22h45 et je suis encore en train de bosser

Semaine de folie en perspective, avec un maximum de présentations à préparer en un minimum de temps. Ah ça, on m'y reprendra à vouloir jouer les stratèges de la R&D :-)

Pour l'expo Star Wars on repassera

Trop de monde à La Villette pour l'expo Star Wars, on se replie donc vers le Louvre (où nous apprenons que l'expo photo que nous aurions aimé visiter est terminée depuis une semaine...), pour finalement échouer au Musée des Arts Décoratifs où nous regardons des photos de Jean Larivière (belles photos, mais mater des sacs Vuitton dans le désert, bof bof), et une autre exposition dédiée à l'homme paré, qui alterne costumes flamboyants des années renaissance et Empire avec des créations de couturiers contemporains — c'est tellement incongru que ça interpelle. En soirée Gamecube fever avec Nicolas et Guillaume : Mario Kart et Mario Power Tennis c'est trop de la balle !

Robert des noms propres

roman d'Amélie Nothomb (2002). Un roman d'Amélie c'est un peu comme le Beaujolais Nouveau : ça revient tous les ans, ça dure deux jours grand maximum, et c'est pas toujours très bon. Ici la formule est connue : une héroine avec un nom à coucher dehors ("Plectrude"), et une trame évidemment tarabiscotée où la prédestination joue un grand rôle (vive les tragédies classiques !). Le roman se lit en deux heures, et laisse un désagréable goût de pas fini en bouche. J'ai l'impression qu'il ne s'agit que d'une ébauche qui, entre les mains de Donna Tartt, aurait pu donner quelque chose d'extraordinaire. Bah, Amélie Nothomb a dû juger que l'effort était tout juste suffisant pour éviter de redoubler et passer à la classe supérieure.

Deux le matin, rien le soir

Allez j'essaye un nouveau format — deux phrases par jour maximum. Aujourd'hui c'est la fête : le chauffe-eau fait disjoncter le compteur et on doit se laver à l'eau froide tout le week-end...

Pelle Erobreren — 2. Læreår

roman de Martin Andersen Nexø (en danois : Pelle Erobreren, 1907). Deuxième tome : L'apprentissage. Suite des aventures de Pelle, parti à la conquête du vaste monde, mais pas encore arrivé à Copenhague. Le long apprentissage de Pelle sera celui d'un apprenti cordonnier dans une ville qui ne fera rien pour l'accueillir.

富嶽百景 — Cent vues du mont Fuji

recueil de nouvelles de Osamu Dazai [太宰治]. La nouvelle qui donne son titre à ce recueil est Cent vues du mont Fuji, mais elle ne fait pas partie de mes préférées. Deux nouvelles m'ont particulièrement plu : Paysage doré [黄金風景], et Le chien [畜犬談], pour leur aspect cruel et dérisoire. Pour en savoir plus sur Dazai, auteur multi-suicidaire hyper-mega-connu au Japon, rendez-vous sur shunkin.net.

A History of Violence

film

A History of Violence

film de David Cronenberg (2005)

Je m'attendais à mieux, après le concert de louanges qu'a reçu ce film. Quelques passages sont intéressants, notamment la façon dont le fils de Tom réagit face à la violence qui lui est imposée, ainsi qu'à son père. Par contre Viggo Mortensen a l'air particulièrement bête dans certaines scènes, et il n'est pas très convaincant dans le registre du tueur à gages rangé des voitures. Quelques fulgurances gore par-ci par-là, et la classique obsession de Cronenberg pour le sexe et la violence : on est en terrain connu.

0.3

The Bell Jar

roman de Sylvia Plath (1963). Une découverte de plus grâce à Nicolas ! Sylvia Plath, poétesse américaine, a rencontré le succès (largement posthume) avec cette histoire racontée à la première personne d'une jeune femme dépressive et hors normes, à l'étroit dans le carcan moral imposé par la société américaine des années cinquante. Ce roman est très bien servi par une belle écriture, mais cela m'a paru un peu daté.

Wallace & Gromit: The Curse of the Were-Rabbit

film

Wallace & Gromit: The Curse of the Were-Rabbit

film de Steve Box et Nick Park (2005)

On retrouve W&G sur grand écran avec plaisir ! La première partie de ce film sert à planter le décor, pour ceux qui ne connaissent pas encore Wallace l'inventeur débonnaire et Gromit, son chien muet et malicieux. Puis l'aventure démarre réellement avec l'apparition d'un immense lapin-garou dévoreur de carottes, qui terrorise tous les villageois. Heureusement, notre duo de bras cassés va tout faire pour que le concours agricole annuel puisse quand même avoir lieu :-)

0.3

La vie, passionnément

roman, de Bertrand Delanoë (2004). Gentil, il est gentil ce Bertrand je vous dis. Ferait pas de mal à une mouche, se fâcherait avec personne (même pas avec celui qui l'a poignardé minablement lors de la deuxième Nuit Blanche, mais quand même un peu avec Sarkozy, faut pas exagérer non plus). Alors voilà, Bertrand écrit un bouquin pour dire à tout le monde comment il est fier d'être le maire "des Parisiennes et des Parisiens". À la fois livre bilan et autobio un peu naïve, cette "vie, passionnément" se laisse lire, forcément dans le métro ;-). Quelques passages réussis, lorsque Bertrand Delanoë parle de sa jeunesse à Bizerte et de sa vision du monde. Nettement moins bon lorsque le livre sert de prétexte à citer le nom de tous les collaborateurs du maire, et à glorifier la candidature de Paris aux JO 2012...!

Match Point

film

Match Point

film de Woody Allen (2005)

Allez, je fais ma Jane Austen : ce film aurait tout aussi bien pu s'appeler "Cruauté et raffinement", ou "Persévérance et perversion". Ce film raconte l'irrésistible ascension de Chris, jeune arriviste (Jonathan Rhys-Meyers, hyper beau) dans la bonne société londonienne, qui s'amourache de la sœur de son ami. Le mariage s'ensuit rapidement, mais notre héros va tomber sous le charme de Nola (Scarlett Johansson, hyper belle), et tout va basculer très très très vite. Y'a décidément plus de morale...

0.3

Il pendolo di Foucault

roman de Umberto Eco (Le pendule de Foucault, 1988). Je viens de relire ce roman qui se moque de l'ésotérisme facile qui fait vendre (suivez mon regard). Cette fois j'ai dû lutter pour arriver juqu'au bout : sur les presque 800 pages que compte ce pavé, plus de la moitié sont consacrées à l'élaboration d'un Plan imaginaire qui voit se succéder entre autres les Templiers, les Rose-Croix, les Jésuites, les Kabbalistes, les Francs-Maçons... Tout y passe ! Forcément c'est intéressant, mais j'ai vraiment eu l'impression de lire de looooongs extraits de thèses. Bref cette partie n'est pas franchement palpitante. Par contre j'adore quand Eco raconte les dessous de l'édition et se moque des faiseurs de romans sur les Templiers, le Saint-Graal, la descendance de Jésus, et tutti quanti :-)

Tim Burton's Corpse Bride

film

Tim Burton's Corpse Bride

film de Tim Burton (2005)

Aucune surprise dans ce film : l'univers de Tim Burton est archi-connu, et la musique de Dany Elfman ressemble à toutes les musiques qu'il a composées jusqu'à présent. Mais aucune mauvaise surprise non plus : la réalisation est parfaite, l'histoire est assez bien menée, les personnages sont presque attachants. Visuellement ce film ressemble énormément à l'Étrange Noël de Mr. Jack, un de mes films fétiches. Dommage que ces noces funèbres n'aient pas été plus inventives, ou plus longues (1h15, c'est court).

0.3

Pilules bleues

[bd ] Pilules bleues, de Frederik Peeters (2001). Honnête bande-dessinée autobiographique en noir et blanc, dans la même veine que celles que je lisais voracement il y a quelques années. À l'aide d'un graphisme très expressif, Frederik Peeters capte les petits moments de la vie à deux, lorsque celle-ci devient tout à coup compliquée à cause d'une maladie incurable. L'écueil du mélo est évité, et c'est un véritable exploit qui mérite d'être souligné :-)

Torch Song Trilogy

[théâtre ] Torch Song Trilogy, de Harvey Fierstein, au Vingtième Théâtre. Adaptation française de la pièce originale (qui avait déjà été adaptée en film il y a une petite vingtaine d'années). Arnold, gay et chanteur dans un cabaret, se désespère de trouver un jour le grand amour, jusqu'à ce qu'il rencontre Ed. Malheureusement, Ed assume mal son homosexualité et leur histoire tombe à l'eau. Quelques années plus tard, Arnold et son amant Alan rendent visite à Ed et sa femme... J'ai été agréablement surpris par cette production, sobre au niveau des décors et de l'éclairage, mais très finement jouée par l'ensemble des acteurs (bravo à Eric Guého qui joue un Arnold très naturel et convaincant). Certains éléments de la pièce fonctionnent plutôt mal aujourd'hui, comme le fait que Ed vive au placard (ou alors c'est simplement que ça m'a moins touché qu'il y a quelques années, vu que tout ça est maintenant derrière moi :-p) ou le discours violemment homophobe (et un peu daté ?) de la mère d'Arnold. Par contre le dernier acte est un vibrant plaidoyer pour l'adoption par les gays, et ça fait bien plaisir !

Finalement, je me verrais bien avec un gamin moi...:-)

The Curious Incident of the Dog in the Night-Time

[roman ] The Curious Incident of the Dog in the Night-Time, de Mark Haddon (2003). Une plongée dans l'esprit d'un jeune autiste, qui se réjouit quand il voit quatre voitures rouges d'affilée et se morfond si ses légumes se chevauchent dans son assiette. L'auteur a travaillé par le passé dans un centre pour autistes, et cela transparaît dans son écriture douce et sensible.

How Long Has This Been Going On?

[roman ] How Long Has This Been Going On?, de Ethan Mordden (1995). Un très bon roman choral, dans la veine de la Trilogie USA de Dos Passos, consacré au mouvement de libération des gays depuis la fin des années 50 jusqu'en 1991. Seul petit bémol : le point de vue est uniquement américain, et les personnages sont tous gays ou gay-friendly. Bref ça manque un tout petit peu de recul ou de distance ;-) Par contre, Ethan Mordden a une très belle écriture, et les différentes trames de l'histoire s'entrecroisent d'une manière très agréable.

Shane Black's Kiss Kiss Bang Bang

film

Shane Black's Kiss Kiss Bang Bang

film de Shane Black (2005)

Petit polar bien déjanté et plutôt marrant, malgré quelques passages un peu gore ou très franchement limites. Avec Robert Downey Jr (toujours aussi miam) et Val Kilmer, moyen-crédible en flic gay (bouffi). Dialogues hyper speed, intrigue dont tout le monde se fout au bout d'un quart d'heure, et ambiance film noir. En bref, tous les éléments d'un bon Pulp Fiction !

0.3

Broken Flowers

film

Broken Flowers

film de Jim Jarmusch (2005)

Bill Muray, troisième! Après Lost in translation et La vie aquatique, cette fois Bill joue le rôle d'un vieux célibataire qui apprend qu'il a un fils de vingt ans, et part à sa recherche. Il s'agit en fait d'un prétexte futile pour rendre visite à quatre de ses ex (l'une d'elles est jouée par Frances Conroy, plus connue pour son rôle de Ruth Fisher dans la série Six Feet Under). L'air de rien, la petite musique de Jim Jarmusch et Bill Murray produit son effet, et la philosophie zen de ce film tranquille a fini par trouver un écho en moi :-)

0.3

Le tour du monde en 80 jours

[roman ] Le tour du monde en 80 jours, de Jules Verne (1873). On ne présente plus ce roman d'aventure, mais j'ai presque honte de dire que je ne l'avais pas encore lu :-) J'avais en tête les images du dessin animé de ma jeunesse, qui colle finalement assez mal au texte et aux descriptions de Jules Verne. Ici Phileas Fogg est un gentleman froid et minutieux, qui se retranche derrière son flegme ultra-britannique, et le personnage central du roman est véritablement Jean Passepartout, son domestique. Quant aux descriptions des pays "visités" par Fogg ("traversés" serait plus exact ;-)), elles sont intéressantes sur le plan documentaire :-)

Épîtres à nos nouveaux maîtres

[essai ] Épîtres à nos nouveaux maîtres, de Alain Minc (2002). J'ai mis du temps à me lancer dans la lecture de cet essai (disons que ce bouquin a bien dormi trois ans sur mes étagères avant que je m'y mette... ;-)). Il s'agit de la compilation d'une dizaine de textes assez courts, chacun consacré à un de nos "nouveaux maîtres" — les féministes, les gays, les communautaristes de tout acabit, les zélotes des O.N.G., les rentiers de l'antimondialisation, les névrosés de l'antiaméricanisme, etc. L'auteur reconnaît que tout n'est pas nécessairement faux dans leur discours, et il se borne à en stigmatiser les abus. Si certains textes font mouche (les ONG, les antimondialistes, les anti-américains), d'autres sont légèrement à côté de la plaque (les féministes et les gays, dont il fustige les victoires à courte-vue et le communautarisme). Quoi qu'il en soit ces textes constituent un réquisitoire argumenté contre le politiquement correct, les dévôts de la pureté et de la transparence, et les apôtres du néopopulisme. De quoi nourrir le débat.

Château de Chantilly — Musée Condé

[visite ] Château de Chantilly — Musée Condé. Joli château au nord de Paris, agrémenté d'un vaste parc. Bientôt une galerie de photos sur Flickr ;-)

The Adventure of English

[essai ] The Adventure of English, de Melvyn Bragg (2003). Histoire vulgarisée de la langue anglaise, racontée comme une grande aventure : la langue anglaise, si elle puise ses origines dans la langue des Angles et des Saxes, est rapidement envahie par les Scandinaves, puis elle passe sous domination française, mais elle finit par reprendre le dessus sur les Français et part à la conquête de nouveaux mondes. Finalement, elle s'impose au XXe siècle dans le monde entier comme la langue universelle des affaires.

Au passage l'auteur explique l'étymologie d'un grand nombre de mots, c'est parfois surprenant ! Ainsi on apprend pourquoi les noms des viandes "veal, beef, mutton" ont une origine française, alors que les noms des animaux "calf, ox, sheep" sont d'origine saxonne : c'est tout simplement qu'au Moyen-Âge, la classe dirigeante parlait français et se régalait de mets élaborés, alors que les paysans qui travaillaient la terre et élevaient le bétail parlaient un anglais rudimentaire, hérité des Saxons et des Scandinaves...

Classique au vert (2)

[concert ] Classique au vert, au Parc Floral de Paris. Quintettes à Vent (Ensemble à Vent Paris Bastille et Gallimaufry Ensemble) : Mozart, Hindemith, Gounod, Françaix. J'ai passé la première partie du concert à essayer de discerner les différents instruments... Pas évident quand on manque de formation musicale comme moi : la distinction entre clarinette et hautbois ne saute pas immédiatement aux oreilles (!)

Pride and Prejudice

[roman ] Orgueil et préjugé, de Jane Austen (en anglais : Pride and Prejudice, 1813). Plus dense que Raison et sentiments, plus long aussi (c'est débile de commencer ma critique comme ça, mais bon...). J'ai un tout petit peu moins aimé que Raison et sentiments, mais je ne sais pas à quoi cela tient. J'ai retrouvé l'écriture alerte de Jane Austen, la finesse des descriptions, l'humour un peu cruel et l'ironie toujours présente. Peut-être que finalement tout était déjà dit avec le précédent opus. Quoi qu'il en soit, dorénavant les "aventures" d'Elisabeth Bennett et de Mr. Darcy ne peuvent plus être lues que sous l'angle de la comparaison avec Bridget Jones ;-)

H2G2 — The Hitchhiker's Guide to the Galaxy

film

H2G2 — The Hitchhiker's Guide to the Galaxy

film de Garth Jennings (2005)

Aaaah, du grand n'importe quoi, dans la veine des Monty Pythons :-) Résumer l'histoire : impossible ! Rien que le point de départ est délirant : un brave gars qui vit en Angleterre est réveillé un matin par les ouvriers d'un chantier qui s'est subitement matérialisé à côté de sa maison — ils doivent raser son habitation pour laisser la place à une autoroute. Mais cinq minutes plus tard, le voisin de notre ami vient le prévenir qu'il faut qu'ils déguerpissent immédiatement, la Terre étant sur le point d'être détruite... S'en suit un festival de gags absurdes, des situations plus tirées par les cheveux que ça tu meurs, et des voyages improbables, littéralement. Amusant :-)

0.3

Classique au vert

[concert ] Classique au vert, au Parc Floral de Paris. Récital de piano de Igor Levit : Beethoven, Schuman, Prokofiev. Première fois que nous mettons les pieds au Parc Floral — beau jardin :-) Le concert est agréable, Igor levit est un jeune prodige de 18 ans qui débute une carrière mondiale qu'on devine déjà couronnée de succès. Programmation bien classique et un peu paresseuse, s'il n'y avait pas eu la sonate pour piano n°10 de Prokofiev pour redynamiser ce concert !

The Best Little Boy in the World Grows Up

[roman ] The Best Little Boy in the World Grows Up, de Andrew Tobias (1999). Dans cette suite au célèbre TBLBITW, que Andrew Tobias signe cette fois sous son vrai nom, on apprend que l'auteur s'est un peu arrangé avec la vérité. Par exemple, l'école où il a étudié n'est pas Harvard mais Yale (ou l'inverse), la boîte dans laquelle il travaille n'est pas IBM, mais une autre compagnie équivalente. Bref quelques ajustements sans intérêt, dont on perçoit mal la raison première. Mais ce qui peine surtout c'est la façon dont l'auteur, maintenant bien établi dans la vie, ayant beaucoup de succès et connaissant plein de gens influents dont un ancien président des États-Unis dont le prénom est Bill et le nom rime avec petite-conne, prend son cas pour une généralité et estime que la vie de tous les homos Américains est facile aujourd'hui. Entre name dropping un peu trop récurrent et posture de héros faussement modeste, Andrew a fini par me gonfler :-)

Pelle Erobreren — 1. Barndom

[roman ] Pelle le conquérant, de Martin Andersen Nexø (en danois : Pelle Erobreren, 1906). Premier tome : L'enfance. Pelle, fils d'un fermier Suédois, émigre avec son père sur l'île danoise de Bornholm. Là, le père et son fils trouvent du travail dans une ferme. Ce roman relate les années de jeunesse de Pelle, avec ses multiples brimades, ses jalousies, et ses misères. Fils de la terre, il aspire à devenir marin, et à s'embarquer pour Copenhague la Royale. Une écriture réaliste au service d'une histoire universelle, campée en pleine Scandinavie. Curieusement, ça m'a rappelé Jacquou le Croquant que j'avais lu en classe de 5e :-)

Histoire du Japon et des Japonais — 2. De 1945 à nos jours

[essai ] Histoire du Japon et des Japonais, de Edwin O. Reischauer et Richard Dubreuil (1970, 2001). Tome 2, de 1945 à nos jours. Cette deuxième partie est plus détaillée que la précédente, et elle est surtout focalisée sur l'économie et la politique du Japon, avec un focus particulier sur ce que les Historiens ont appelé "le miracle économique japonais". Du coup ce tome aborde assez peu les éléments de société auxquels je suis un peu plus sensible.