26 novembre 2005
Robert des noms propres
roman d'Amélie Nothomb (2002). Un roman d'Amélie c'est un peu comme le Beaujolais Nouveau : ça revient tous les ans, ça dure deux jours grand maximum, et c'est pas toujours très bon. Ici la formule est connue : une héroine avec un nom à coucher dehors ("Plectrude"), et une trame évidemment tarabiscotée où la prédestination joue un grand rôle (vive les tragédies classiques !). Le roman se lit en deux heures, et laisse un désagréable goût de pas fini en bouche. J'ai l'impression qu'il ne s'agit que d'une ébauche qui, entre les mains de Donna Tartt, aurait pu donner quelque chose d'extraordinaire. Bah, Amélie Nothomb a dû juger que l'effort était tout juste suffisant pour éviter de redoubler et passer à la classe supérieure.
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