16 août 2015

The Conductor — La symphonie de Leningrad

roman de Sarah Quigley (2011)

Entièrement consacré aux "coulisses" de la création de la 7e symphonie de Dmitri Chostakovitch, ce roman s'attache à retranscrire le plus fidèlement possible les conditions dramatiques de l'écriture et de la création de ce monument musical du XXe siècle. Outre Chostakovitch et son entourage, le roman fait la part belle à Karl Eliasberg, le chef d'orchestre qui a eu la lourde tâche de créer cette symphonie en plein siège de Leningrad le 9 août 1942 avec les quelques musiciens encore vivants qu'il a réussi à mobiliser.

15 août 2015

Op de vleugels van de draak — Sur les ailes du dragon

essai de Lieve Joris (2013)

Sous-titré "Voyages entre l'Afrique et la Chine", cet essai/témoignage d'une journaliste essayiste voyageuse raconte les relations de plus en plus étroites que la Chine et l'Afrique nouent, sous l'influence de la mondialisation économique. Un texte hyper intéressant, écrit en pleine empathie avec les petits artisans, commerçants, et autres directeurs d'usine qui sont les protagonistes de cette histoire en marche, quelque part entre Dubaï, Kinshasa, Lagos, Guangzhou et Beijing.

04 août 2015

Annibale - Un viaggio — L'ombre d'Hannibal

essai de Paolo Rumiz (2011)

D'Hannibal, on garde l'image formidable d'éléphants traversant les Alpes enneigées. Quelle épopée : plus de vingt mille kilomètres parcourus depuis l'Afrique, quinze années de combat contre Rome, puis vingt ans d'une fuite qui le conduira au Moyen-Orient ! En suivant le parcours du célèbre général, Paolo Rumiz donne corps à la légende, revisitant le présent de la Méditerranée à la lumière de son passé. Il nous offre le récit passionnant de notre identité.

Intéressant pour partie, mais on se perd vite dans les méandres de la géographie italienne si on n'est pas spécialiste du sujet.

02 août 2015

Exposition "Aardman, l'art qui prend forme" au musée Art Ludique

chouette expo consacrée aux célèbres films en stop-motion des studios Aardman. On s'extasie devant la minutie des décors et la foultitude de détails comiques qui n'apparaissent que très brièvement à l'écran. Le bateau des Pirates, gigantesque, occupe une salle à lui tout seul. On prend plaisir à voir en vrai la fusée du premier épisode de Wallace & Gromit. Il ne me manquait que le pantalon mécanique de Wallace pour être comblé ;-)