30 juillet 2005

Pelle Erobreren — 1. Barndom

[roman ] Pelle le conquérant, de Martin Andersen Nexø (en danois : Pelle Erobreren, 1906). Premier tome : L'enfance. Pelle, fils d'un fermier Suédois, émigre avec son père sur l'île danoise de Bornholm. Là, le père et son fils trouvent du travail dans une ferme. Ce roman relate les années de jeunesse de Pelle, avec ses multiples brimades, ses jalousies, et ses misères. Fils de la terre, il aspire à devenir marin, et à s'embarquer pour Copenhague la Royale. Une écriture réaliste au service d'une histoire universelle, campée en pleine Scandinavie. Curieusement, ça m'a rappelé Jacquou le Croquant que j'avais lu en classe de 5e :-)

22 juillet 2005

Histoire du Japon et des Japonais — 2. De 1945 à nos jours

[essai ] Histoire du Japon et des Japonais, de Edwin O. Reischauer et Richard Dubreuil (1970, 2001). Tome 2, de 1945 à nos jours. Cette deuxième partie est plus détaillée que la précédente, et elle est surtout focalisée sur l'économie et la politique du Japon, avec un focus particulier sur ce que les Historiens ont appelé "le miracle économique japonais". Du coup ce tome aborde assez peu les éléments de société auxquels je suis un peu plus sensible.

19 juillet 2005

Experience

[roman ] Expérience, de Martin Amis (en anglais : Experience, 2000). C'est la première fois que je lis un roman de Martin Amis, et je n'aurais peut-être pas dû commencer par celui-ci ;-) Il s'agit d'une double expérience : une biographie de l'auteur, et une biographie de son père, l'écrivain anglais Kingsley Amis. Ce double portrait est focalisé autour d'événements clefs dans la vie des deux Amis. Martin Amis convoque régulièrement toute la scène littéraire anglaise contemporaine, ce qui donne un côté documentaire à ce roman intéressant.

17 juillet 2005

Charlie and the Chocolate Factory

film de Tim Burton (2005)

En regardant ce film je me suis dit que Tim Burton serait le client parfait pour les bonbons au goût aléatoire de Harry Potter : certaines fois saturés en sucre, et d'autres fois goût poivre ou vomi ! Drôle d'ovni en tout cas que cette chocolaterie, qui remet Tim Burton sur la voie de ses anciens films (Beetlejuice, Edward aux mains d'argent, et surtout L'étrange Noël de Mr. Jack). Visuellement splendide, ce film est aussi un véhicule parfait pour Johnny Depp, qui crée un Willy Wonka déjanté, sadique, (mal)habile et attachant. On peut regretter le côté comptine régressive, comme s'y laisser prendre à fond. La deuxième option est de loin la plus plaisante :-)

14 juillet 2005

War of the Worlds

film de Steven Spielberg (2005)

Parmi les points positifs : un film hyper impressionnant et carrément flippant du début à la fin, avec certains passages particulièrement horrifiques (la carcasse d'avion après le crash, le passage du train en flammes, le réveil des tripodes et les séquences de dévastation). Parmi ce qui fâche : l'ineptie du scénario et l'optimisme forcené de Spielberg, à la limite de la mièvrerie dans certains passages. À voir en tout cas sur un grand écran avec un bon son, ça remue !

12 juillet 2005

Sigur Rós à l'Olympia

[spectacle ] Sigur Rós, à l'Olympia. Un nouvel album qui sort à la rentrée, et c'est l'occasion pour nos Islandais préférés de venir montrer de quoi ils sont capables en live :-) Comme lors de leur précédente prestation à la Grande halle de la Villette (cf. ce post), l'émotion est au maximum, et l'effet de communion joue à plein — cette fois nous reconnaissons immédiatement la plupart des morceaux joués. J'étais au bord des larmes sur Svefn-g-englar et Starálfur, puis balloté au gré des chansons entre les profondeurs océanes et les hauteurs stratosphériques. Mission accomplie encore une fois.

02 juillet 2005

Madagascar

film de Eric Darnell et Tom McGrath (2005)

Plutôt pas mal et franchement marrant par moments, ce film raconte l'escapade d'un lion mégalo, d'une hippopotame bonne copine, d'un zèbre déconneur et d'une giraffe hypocondriaque résidents au zoo de New-York. Leur but : rejoindre l'île de Madagascar...! À part les quelques bonnes blagues faisant référence à l'univers new-yorkais pendant la première partie du film, l'histoire est sans grandes surprises et l'animation est assez sommaire. Quant au design des personnages, je n'ai pas tellement accroché. Il reste quelques bons moments de déconnade, surtout lorsque les pingouins se mêlent de la partie ;-)

01 juillet 2005

The Fall of Hyperion

La chute d'Hypérion, de Dan Simmons (en anglais: The Fall of Hyperion, 1990). Hypérion se termine alors que les Tombeaux du Temps s'ouvrent enfin, laissant la porte ouverte à la dévastation du gritche. Dehors la guerre fait rage : les Extros attaquent les planètes du Retz, et Meina Glastone, la présidente suprême de l'Hégémonie, lance l’offensive à travers l’univers. Le cybride de John Keats, quant à lui, joue le rôle de passeur entre les pélerins et la présidente Gladstone. La chute d'Hypérion est un roman de SF d'une complexité totale mais maîtrisée de bout en bout par Dan Simmons. En mettant sur le même plan les personnages auxquels nous nous sommes attachés et l'histoire dont l'enjeu n'est rien moins que la survie de l'humanité, Simmons a réussi à écrire une saga digne du cycle Fondation de Asimov, ou Dune de Herbert. Parmi les auteurs contemporains, je ne vois que Orson Scott Card et sa Trilogie Ender pour lui tenir tête :-)