Fabuleux et déroutant à la fois, ce Château ambulant n'a cessé de me faire penser au chef d'œuve de Paul Grimault, Le Roi et l'oiseau. Si ce dernier était né du génie de Prévert, nourri de toute l'absurdité de la Seconde Guerre Mondiale, il me semble que Miyazaki vient de signer le chef d'œuvre de notre époque troublée et multiforme. Place donc à la splendeur de ce dessin animé qui, je l'espère, fera date. Plus beau, plus fluide et encore plus émouvant que Princesse Mononoke et Le voyage de Chihiro, Miyazaki est allé puiser à la source de ses premiers films (Nausicaä, Laputa) pour nous enchanter à nouveau.
3 commentaires:
Pour moi, si la partie technique est reellement reussi ainsi que les personnages, il me semble que Miyazaki a eu du mal a restituer le livre et on est souvent perdu dans la trame... plusieurs fois on se demande comment les personnages arrivent a se rencontrer, ou le pourquoi du comment de telle ou telle situation.
Je croyais que ma mauvaise comprehension du japonais etait la raison mais les japonais autour de moi ont ressenti la meme chose.
Incontestablement, pour moi Mononoke et Chihiro sont bien mieux reussi, certainement parceque Miyazaki maitrise mieux son sujet et le deroulement d'une histoire originale.
C'est vrai que le d�roulement du Ch�teau ambulant est tr�s cahotique. Quant � l'adaptation du livre on pourrait presque dire qu'il s'agit d'une "inspiration" car si la trame est la m�me, il y a �norm�ment de changements. Cf le post que j'ai �crit sur le roman de Diana Wynne Jones. Par contre il y a des vrais moment d'�motion dans le Ch�teau ambulant (Sophie se reposant devant l'oc�an, Hauru faisant la course aux �toiles filantes...). Bon il faut que je le revoie ;-)
PS: ta mauvaise compr�hension du japonais... on croit r�ver :-)
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