Dans la lignée du courant cyberpunk inventé par Gibson dix ans auparavant, ici Stephenson décrit avec brio le Métavers, un univers virtuel qui a été allègrement pillé et repris à toutes les sauces depuis la date de parution de ce roman (Matrix, notamment...). Quelques bonnes idées, visionnaires telles que le fameux Métavers, ou complètement désopilantes (à la sauce humour noir) comme ce futur où toute parcelle de terre habitée appartient à un conglomérat ou un autre (La Mafia, Le grand Hong-Kong de Mr Lee, Les États-Unis et j'en oublie). Le majeur problème vient de l'histoire et de la façon de la raconter... Autant j'arrive à avaler que les Babyloniens étaient les inventeurs du premier métavirus de l'univers (un bon délire de hackeur ça, mais une fois qu'on a lu le DaVinci Code on est prêt à tout avaler ;-) ), autant l'histoire ne tient vraiment pas la route. Tout finit en eau de boudin avec un bon gros fight à coup de sabres dans le Métavers, et tout le monde rentre chez soi bien content. Et puis c'est vraiment trop mal écrit...
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