Assez vite dans ce roman on voit où l'auteur veut en venir : chaque membre de la famille Winshaw incarne un aspect vicié de la société anglaise bourgeoise du XXe siècle, qu'il convient de corriger ou de purger (à cet égard, le titre original fait référence à un vieux film de la fin des années 50 dont le titre peut se comprendre comme "à chacun son dû"). Du coup la construction et les personnages du roman m'ont paru trop artificiels, et seuls les passages qui relatent la vie du narrateur (dont la "mission" consiste à rédiger la biographie des Winshaw) m'ont paru authentiques, peut-être parce qu'ils collent au plus près de la véritable sensibilité de Jonathan Coe.
1 commentaire:
J'adore ce roman, pas aussi bon que la Maison de sommeil, mais un des très bon Jonathan Coe à mon avis. ^^
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