L'autoportrait d'un homme passionné par les langues anciennes et par les garçons, qui est aussi une belle réflexion sur "la grammaire de l'identité".
L'autoportrait d'un homme passionné par les langues anciennes et par les garçons, qui est aussi une belle réflexion sur "la grammaire de l'identité".
Situé au début des années 60 (avec un prologue dans les camps de la mort polonais qui reprend le tout début du premier X-Men), ce film décrit la rencontre entre Charles Xavier et Erik Lehnsheer. Quelques personnages secondaires sans importance et un grand méchant over-the-top et quasi-inutile plombent l'histoire, mais j'ai quand même passé un bon moment, happé par la puissance qui se dégage des images et par l'interprétation rageuse et douloureuse de Michael Fassbender (Erik Lehnsheer / Magnéto).
Je suis toujours en plein dans ma phase Kubrick ;-) Revu Orange Mécanique ce soir au MK2 Bibliothèque, très très bon. Satirique à fond les ballons, grotesque par moments, en fait c'est surtout une grosse farce.
Je me souviens avoir adoré lire ce roman quand j'avais 17 ans, et j'avais beaucoup accroché à l'histoire de cette Fondation dont la mission était d'éviter l'avènement des 30 000 ans de ténèbres qui, selon le psycho-historien Hari Seldon, devaient suivre l'effondrement de l'Empire Galactique.
Vingt ans et des centaines de lectures de SF plus tard je me rends compte que ce roman a énormément vieilli et a beaucoup perdu en crédibilité. À lire en se replaçant dans le contexte des années dorées de la science-fiction : l'importance donnée à la technologie "nucléaire" dans le roman vient de là, quant à la théorie selon laquelle on pouvait prédire l'avenir en se basant sur l'analyse des masses c'est sympathique mais on était visiblement bien loin d'imaginer le concept de Black Swan à l'époque ;-)
Le Jiuta-mai désigne une danse intimiste qui s’est développée durant l’époque d’Edo (1603-1868) dans la région de Kyôto et d’Ôsaka. Maître de cet art au rythme lent et à la gestuelle épurée, En Kanzaki interprète deux pièces du répertoire classique, accompagnée au chant par Seikin Tomiyama, Trésor National Vivant.
Deux chorégraphies aux styles très différents ont été présentées : la première s'intitule "Yashima" et relate une bataille très célèbre du XIIe siècle. En Kanzaki interprète tour à tour un simple pêcheur sur sa barque et les samourais qui s'affrontent, avec un éventail pour seul accessoire. Une danse qui penche parfois vers le mime, accompagnée par le chant aigrelet de Seikin Tomiyama, et quelques notes de koto et de shamisen.
La deuxième chorégraphie, intitulée "Yuki" (la neige), est pleine de sensualité et de mélancolie. Alors que la neige tombe, une dame de la cour se lamente du départ de son amant. L'éventail de la première chorégrahie a ici été remplacée par une ombrelle, et le kimono de la danseuse est beaucoup plus féminin.