Akira Mizubayashi raconte (dans un français parfait) son amour de notre langue, mais aussi et surtout de Rousseau, et de Mozart. Un texte émouvant d'un auteur pour qui apprendre et vivre le français a été, depuis l'âge de ses vingt ans, un véritable projet de vie.
Cet extrait en particulier m'a beaucoup ému et m'a rappelé des souvenirs :
"J'étais devenu hardi. Je l'avais déjà remarqué, on devient hardi plus facilement dans une langue qu'on ne maîtrise pas entièrement. C'est le plaisir d'un enfant qui se socialise dans la fraîcheur d'une langue à conquérir et dans la vie qui prend forme graduellement à travers cette langue. En passant d'une langue à une autre, certains interdits tombent : un espace de liberté s'ouvre subitement."
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