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Des visuels typiquement 80's mais remis au goût du jour avec une 3D subtile et efficace, et surtout un bon trip sur la musique très Blade Runner de Daft Punk.
Des visuels typiquement 80's mais remis au goût du jour avec une 3D subtile et efficace, et surtout un bon trip sur la musique très Blade Runner de Daft Punk.
Un peu de Carrie, une pincée de La métamorphose, une grosse louche de Cronenberg et beaucoup trop de premier degré. Natalie Portman, éblouissante, rattrape le film. J'adorerais voir la production du Lac des cygnes telle qu'elle apparaît dans le film, avec la chorégraphie de Benjamin Millepied !
N'ayant à peu près rien lu sur ce film avant d'aller le voir j'ai été fasciné et ému par la dimension historique de la seconde partie de l'histoire. Un très bon scénario et une impeccable interprétation de Colin Firth.
Akira Mizubayashi raconte (dans un français parfait) son amour de notre langue, mais aussi et surtout de Rousseau, et de Mozart. Un texte émouvant d'un auteur pour qui apprendre et vivre le français a été, depuis l'âge de ses vingt ans, un véritable projet de vie.
Cet extrait en particulier m'a beaucoup ému et m'a rappelé des souvenirs :
"J'étais devenu hardi. Je l'avais déjà remarqué, on devient hardi plus facilement dans une langue qu'on ne maîtrise pas entièrement. C'est le plaisir d'un enfant qui se socialise dans la fraîcheur d'une langue à conquérir et dans la vie qui prend forme graduellement à travers cette langue. En passant d'une langue à une autre, certains interdits tombent : un espace de liberté s'ouvre subitement."
Cinq histoires qui traitent toutes de "funambules" lancés à la poursuite d'une perfection inaccessible. Ludiques et malignes, ces courtes nouvelles de jeunesse contiennent déjà en germe ce qui fera la saveur des "falsificateurs" et des "éclaireurs".