film de Hayao Miyazaki [宮崎駿] (Le château ambulant, 2004)
Fabuleux et déroutant à la fois, ce Château ambulant n'a cessé de me faire penser au chef d'œuve de Paul Grimault, Le Roi et l'oiseau. Si ce dernier était né du génie de Prévert, nourri de toute l'absurdité de la Seconde Guerre Mondiale, il me semble que Miyazaki vient de signer le chef d'œuvre de notre époque troublée et multiforme. Place donc à la splendeur de ce dessin animé qui, je l'espère, fera date. Plus beau, plus fluide et encore plus émouvant que Princesse Mononoke et Le voyage de Chihiro, Miyazaki est allé puiser à la source de ses premiers films (Nausicaä, Laputa) pour nous enchanter à nouveau.