Dire que j'avais lu ce roman en classe de seconde (à quoi, même pas quinze ans ?) et que je n'en avais absolument aucun souvenir (sauf celui d'avoir été forcé à le lire par la prof de français...). Bon, probablement qu'à 15 ans je n'avais pas la sensibilité assez développée ni lu suffisamment pour apprécier ce "portrait d'une voix", comme le dit Yourcenar. Maintenant les choses sont manifestement différentes, car j'ai dégusté ces mémoires qui n'en sont pas, en me délectant de chaque passage. Intemporelles ou supercifielles, à la fois humaines et grandioses, ces pensées d'un Empereur de Rome amoureux de la beauté m'ont rappelé à la fois les mémoires de Françoise Giroud, et celles, inventées, de Manlius Hippomanes, un des protagonistes du Songe de Scipion. Je me réjouis à l'avance de savoir que je les relirai avec un regard forcément différent et avec plus de plaisir encore dans quinze ans.
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