Lors d'un été pluvieux, un célèbre poète, Teika, décida de choisir un poème de chacun des meilleurs auteurs connus de ce temps et de les calligraphier sur des feuilles destinées à être collées sur des paravents. C'est ainsi que naquit ce recueil de cent poèmes composés entre le VIIIème et le XIIIème siècle. Au fil des siècles, ces poèmes furent transcris sur des cartes à jouer et devinrent un jeu pratiqué au Nouvel An par tous les Japonais, petits et grands, avec championnat au niveau national dont les médias rendent compte abondamment, finale après finale. Même s'ils n'en comprennent pas toutes les subtilités, il en reste au moins le rythme, toujours impair, qui est devenu la marque indélébile de l'esthétique japonaise, différente de celle du continent laquelle privilégie le rythme pair.
31 octobre 2020
百人一首 — De cent poètes un poème
recueil de poèmes japonais compilé au XIIIe siècle. Un classique de la littérature japonaise, dans une belle traduction de René Sieffert. Chacun de ces 100 courts poèmes est accompagné d'une calligraphie originale réalisée par Sôryû Uesugi.
16 octobre 2020
"la machine de Turing" au Théâtre Michel
pièce de Benoît Solès, avec Matyas Simon (Turing) et Gregory Benchenafi.
14 octobre 2020
expo "Turner, peintures et aquarelles — Collections de la TATE"
Une soixantaine d'aquarelles, que Turner avait réalisées "pour son propre plaisir", et qui révèlent le rôle qu'a joué cette technique dans la vie et l'art de Turner, de ses débuts conventionnels comme dessinateur de paysage topographique et d'architecture aux fascinantes expérimentations lumineuses et colorées de sa maturité.
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