28 décembre 2014
expo "Mayas - révélations d'un temps sans fin" au musée du quai Branly
Expo très intéressante, construite selon un ordre thématique (le rapport à la nature, le pouvoir des cités, les rites funéraires, etc) qui donne à voir de nombreux aspects de la culture maya. L'occasion d'admirer ces stèles et autres objets recouverts de ces fameux glyphes qui ont été décryptés il y a quelques années seulement, et de s'émerveiller devant cette civilisation unique qui n'aura duré "que" 3000 ans environ, depuis 1500 av JC jusqu'au milieu du XVIe siècle.
19 décembre 2014
The Practicing Mind
essai de Thomas M. Sterner (2006)
Mâtiné de philosophie extrême-orientale, ce court essai de développement personnel nous aide à nous focaliser sur "la pratique" et le moment présent plutôt que sur "le résultat" lorsque nous souhaitons acquérir une nouvelle compétence (comme savoir bien jouer au piano, par exemple ;-) ). Simple, et probablement efficace, aucune raison de ne pas essayer :-)
Mâtiné de philosophie extrême-orientale, ce court essai de développement personnel nous aide à nous focaliser sur "la pratique" et le moment présent plutôt que sur "le résultat" lorsque nous souhaitons acquérir une nouvelle compétence (comme savoir bien jouer au piano, par exemple ;-) ). Simple, et probablement efficace, aucune raison de ne pas essayer :-)
16 décembre 2014
La chambre philharmonique - Cité de la musique
Ouverture tragique - Johannes Brahms
Concerto pour violoncelle - Robert Schumann
Symphonie n°8 - Anton Dvořák
14 décembre 2014
The Hobbit: The Battle of the Five Armies
film de Peter Jackson (2014)
Très beau final de la trilogie du Hobbit, qui fait également office de lien efficace avec la trilogie du Seigneur des Anneaux. La boucle est bouclée !
Très beau final de la trilogie du Hobbit, qui fait également office de lien efficace avec la trilogie du Seigneur des Anneaux. La boucle est bouclée !
12 décembre 2014
新・平家物語 — La chronique des Heike
roman de Eiji Yoshikawa (1957)
Ce roman historique foisonnant retrace l'accession au pouvoir du clan Heike dans le Japon du XIIe siècle, en s'attachant plus particulièrement à décrire la vie de Taira no Kiyomori et des personnages qui gravitent autour de lui. Roman témoin d'une époque particulière dans l'histoire du Japon où pour la première fois la balance du pouvoir a penché en faveur des guerriers au détriment de la classe aristocratique. Malheureusement, cette réécriture moderne du "Dit des Heike" s'arrête un peu vite et ne va pas jusqu'à la conclusion de l'histoire des Heike. Quelques années après la mort de Kiyomori, les Heike finiront écrasés par leurs ennemis héréditaires, le clan Genji/Minamoto.
Ce roman historique foisonnant retrace l'accession au pouvoir du clan Heike dans le Japon du XIIe siècle, en s'attachant plus particulièrement à décrire la vie de Taira no Kiyomori et des personnages qui gravitent autour de lui. Roman témoin d'une époque particulière dans l'histoire du Japon où pour la première fois la balance du pouvoir a penché en faveur des guerriers au détriment de la classe aristocratique. Malheureusement, cette réécriture moderne du "Dit des Heike" s'arrête un peu vite et ne va pas jusqu'à la conclusion de l'histoire des Heike. Quelques années après la mort de Kiyomori, les Heike finiront écrasés par leurs ennemis héréditaires, le clan Genji/Minamoto.
29 novembre 2014
Love is Strange
film de Ira Sachs (2014)
Chronique gentillette d'un couple gay new-yorkais qui, après s'être mariés au bout de 39 ans de vie commune, se retrouvent en galère et doivent partir à la recherche d'un nouvel emploi (pour l'un) et d'un nouvel appartement (pour les deux). Le film suit leur tranche de vie, hébergés chacun de leur côté, l'un dans la famille de son neveu, et l'autre chez ses voisins fêtards. La chronique de leurs petites galères et des bouleversements que suscite cette situation n'est somme toute pas si "étrange" que le titre du film le laisse penser, et au final, malgré l'interprétation sans faille des deux acteurs principaux et malgré une jolie mise en images, on s'ennuie un peu.
Chronique gentillette d'un couple gay new-yorkais qui, après s'être mariés au bout de 39 ans de vie commune, se retrouvent en galère et doivent partir à la recherche d'un nouvel emploi (pour l'un) et d'un nouvel appartement (pour les deux). Le film suit leur tranche de vie, hébergés chacun de leur côté, l'un dans la famille de son neveu, et l'autre chez ses voisins fêtards. La chronique de leurs petites galères et des bouleversements que suscite cette situation n'est somme toute pas si "étrange" que le titre du film le laisse penser, et au final, malgré l'interprétation sans faille des deux acteurs principaux et malgré une jolie mise en images, on s'ennuie un peu.
27 novembre 2014
イン・ザ・プール — Les remèdes du docteur Irabu
roman de Hideo Okuda (2002)
4 petites histoires qui sont toutes bâties sur le même schéma : un patient atteint d'une névrose toute contemporaine (addiction au portable, TOC de vérification, etc) se rend à la clinique du docteur Irabu, un psychiatre excentrique aux méthodes loufoques mais efficaces. C'est surtout la manière dont le docteur Irabu traite ses patients qui rend ces textes amusants à lire, mais au-delà de l'aspect comique on peut aussi porter intérêt à ce portrait en creux d'un Japon moderne générateur de névroses. Lesquelles névroses se retrouvent bien évidemment aussi chez nous ;-)
4 petites histoires qui sont toutes bâties sur le même schéma : un patient atteint d'une névrose toute contemporaine (addiction au portable, TOC de vérification, etc) se rend à la clinique du docteur Irabu, un psychiatre excentrique aux méthodes loufoques mais efficaces. C'est surtout la manière dont le docteur Irabu traite ses patients qui rend ces textes amusants à lire, mais au-delà de l'aspect comique on peut aussi porter intérêt à ce portrait en creux d'un Japon moderne générateur de névroses. Lesquelles névroses se retrouvent bien évidemment aussi chez nous ;-)
23 novembre 2014
Histoire du Japon médiéval — Le monde à l'envers
essai de Pierre-François Souyri (2013)
Passionnant de bout-en-bout, cet essai réussit l'exploit d'être à la fois accessible et ultra-documenté. Une référence pour qui s'intéresse à l'histoire du Japon médiéval, depuis la montée en puissance du clan Taira à la fin de l'époque Heian (environ 1180) jusqu'à la fin de l'époque Sengoku et la chute des shôgun Ashikaga (environ 1573). Outre l'enchaînement des grands événements historiques, l'auteur s'attache dans cet essai à décrire les évolutions de la société médiévale japonaise en mettant l'accent sur les conflits sociaux qui déchirèrent le pays, la poussée des classes populaires, les diversités régionales, et l'émergence de nouvelles formes culturelles à l'origine de ce que l'on appelle de nos jours le Japon "traditionnel".
Passionnant de bout-en-bout, cet essai réussit l'exploit d'être à la fois accessible et ultra-documenté. Une référence pour qui s'intéresse à l'histoire du Japon médiéval, depuis la montée en puissance du clan Taira à la fin de l'époque Heian (environ 1180) jusqu'à la fin de l'époque Sengoku et la chute des shôgun Ashikaga (environ 1573). Outre l'enchaînement des grands événements historiques, l'auteur s'attache dans cet essai à décrire les évolutions de la société médiévale japonaise en mettant l'accent sur les conflits sociaux qui déchirèrent le pays, la poussée des classes populaires, les diversités régionales, et l'émergence de nouvelles formes culturelles à l'origine de ce que l'on appelle de nos jours le Japon "traditionnel".
09 novembre 2014
01 novembre 2014
expo "Dessins du Studio Ghibli" au musée Art Ludique
Exposition fascinante de plus d'un millier de layouts des principaux films des studios Ghibli, chaudement recommandée pour tous ceux qui s'intéressent à l'animation ! On apprend beaucoup de détails techniques sur la manière dont les layouts sont créés et utilisés au cours de la production, et par ailleurs l'expo fait aussi la part belle au travail des directeurs de l'animation et des directeurs artistiques (Yoshifumi Kondô, Kazuo Oga, ...) sans qui les films du studio Ghibli ne seraient pas les chefs d’œuvre qu'on connaît. Et puis surtout on apprécie tout simplement la beauté du trait et le plaisir de se replonger dans chacun des films du studio :-)
H.P. Lovecraft — Contre le monde, contre la vie
essai de Michel Houellebecq (1991)
La préface que Stephen King a rédigée en 2004 pour cet ouvrage est aussi intéressante, sinon plus, que le texte de Michel Houellebecq. Tous deux s'attachent à "percer" le mystère Lovecraft : comment cet homme puritain, raciste et haineux a-t-il pu rater complètement sa vie et réussir à ce point son œuvre. Houellebecq analyse les "grands textes" de Lovecraft (ceux de sa dernière décennie) et met en lumière ce qui les rend si percutants encore aujourd'hui, puis dans une deuxième partie du texte il décrit la vie de Lovecraft. La démarche est originale, et fait de ce texte un intéressant hybride entre analyse littéraire et biographie.
La préface que Stephen King a rédigée en 2004 pour cet ouvrage est aussi intéressante, sinon plus, que le texte de Michel Houellebecq. Tous deux s'attachent à "percer" le mystère Lovecraft : comment cet homme puritain, raciste et haineux a-t-il pu rater complètement sa vie et réussir à ce point son œuvre. Houellebecq analyse les "grands textes" de Lovecraft (ceux de sa dernière décennie) et met en lumière ce qui les rend si percutants encore aujourd'hui, puis dans une deuxième partie du texte il décrit la vie de Lovecraft. La démarche est originale, et fait de ce texte un intéressant hybride entre analyse littéraire et biographie.
30 octobre 2014
Pride and Prejudice and Zombies
roman de Seth Graham-Smith (2009)
Ce roman reprend les personnages et la trame du roman original de Jane Austen, avec un twist de taille : au lieu d'être sous la menace des troupes napoléoniennes, l'Angleterre du début des années 1800 est envahie par un mystérieux mal qui fait surgir de terre des hordes de zombies. Les filles Bennett, Elizabeth en tête, sont des tueuses de zombies acharnées qui maîtrisent à la perfection les arts martiaux et s'entraînent quotidiennement dans leur dôjô. Et puis un jour, Elizabeth rencontre un certain Mr Darcy...
Ce roman regorge de visions totalement incongrues et de situations improbables (Lady Catherine de Bourgh et ses ninjas...), mais c'est très drôle et ça fonctionne bien :-)
Ce roman reprend les personnages et la trame du roman original de Jane Austen, avec un twist de taille : au lieu d'être sous la menace des troupes napoléoniennes, l'Angleterre du début des années 1800 est envahie par un mystérieux mal qui fait surgir de terre des hordes de zombies. Les filles Bennett, Elizabeth en tête, sont des tueuses de zombies acharnées qui maîtrisent à la perfection les arts martiaux et s'entraînent quotidiennement dans leur dôjô. Et puis un jour, Elizabeth rencontre un certain Mr Darcy...
Ce roman regorge de visions totalement incongrues et de situations improbables (Lady Catherine de Bourgh et ses ninjas...), mais c'est très drôle et ça fonctionne bien :-)
25 octobre 2014
Gone Girl
film de David Fincher (2014)
Avec ce film au scénario ultra-sophistiqué (un poil trop), parfait pour David Fincher, on est un peu en territoire connu : personnages psychotiques qui peuvent partir en vrille à tout moment, manipulation à tous les étages et retournements de situation en série. La mise en scène est comme souvent chez Fincher hyper léchée, presque clinique. L'aspect le plus intéressant du film est pour moi la manière dont les medias et le grand public s'emparent de l'histoire de cette disparition, jusqu'à en devenir un protagoniste à part en entière.
Avec ce film au scénario ultra-sophistiqué (un poil trop), parfait pour David Fincher, on est un peu en territoire connu : personnages psychotiques qui peuvent partir en vrille à tout moment, manipulation à tous les étages et retournements de situation en série. La mise en scène est comme souvent chez Fincher hyper léchée, presque clinique. L'aspect le plus intéressant du film est pour moi la manière dont les medias et le grand public s'emparent de l'histoire de cette disparition, jusqu'à en devenir un protagoniste à part en entière.
15 octobre 2014
Just after Sunset
recueil de nouvelles de Stephen King (2008)
Treize nouvelles (récentes pour la plupart) dans des registres variant du fantastique à l'horreur ou jouant tout simplement sur l'épouvante que suscitent des situations du quotidien qui dérapent. Deux nouvelles en particulier m'ont vraiment plu : "Laissés-pour-compte", une nouvelle fantastique très émouvante écrite juste après les événements du 11-septembre, et "N.", qui doit beaucoup à Lovecraft.
Treize nouvelles (récentes pour la plupart) dans des registres variant du fantastique à l'horreur ou jouant tout simplement sur l'épouvante que suscitent des situations du quotidien qui dérapent. Deux nouvelles en particulier m'ont vraiment plu : "Laissés-pour-compte", une nouvelle fantastique très émouvante écrite juste après les événements du 11-septembre, et "N.", qui doit beaucoup à Lovecraft.
12 octobre 2014
expo "Le Japon au fil des saisons" au musée Cernuschi
petite exposition d'une soixantaine d'œuvres où sont représentés fleurs, paysages, oiseaux et autres éléments caractéristiques du passage des saisons au Japon. Plusieurs styles picturaux sont exposés : nanga, shijô, et bien sûr rinpa avec des peintures magnifiques de Sakai Hôitsu.
11 octobre 2014
Mommy
film de Xavier Dolan (2014)
Une histoire forte portée par trois comédiens intenses, mais un peu gâchée par le côté clipesque de la réalisation dans certaines scènes. Un peu plus d'épure et ça aurait été parfait :-)
Une histoire forte portée par trois comédiens intenses, mais un peu gâchée par le côté clipesque de la réalisation dans certaines scènes. Un peu plus d'épure et ça aurait été parfait :-)
04 octobre 2014
Saint-Laurent
film de Bertrand Bonello (2014)
Bon film porté par un montage audacieux, une photographie ultra-léchée et l'interprétation captivante de Gaspard Ulliel, manque juste un peu d'originalité...
Bon film porté par un montage audacieux, une photographie ultra-léchée et l'interprétation captivante de Gaspard Ulliel, manque juste un peu d'originalité...
26 septembre 2014
"The Photographer" à la Cité de la musique
"théâtre musical dansé", sur une composition de Philip Glass (1982)
19 septembre 2014
18 septembre 2014
10 septembre 2014
29 août 2014
25 août 2014
12 août 2014
Northanger Abbey
roman de Jane Austen (1818)
On retrouve dans cette courte comédie de mœurs tous les éléments constitutifs de ce qui fait le charme des romans de Jane Austen : une héroïne avec juste ce qu'il faut d'excentricité (ici Catherine, passionnée par les romans "gothiques" de l'époque et dotée d'un sens de l'imagination très développé qui va la mettre dans une situation inextricable), la vie oisive des jeunes nobles et bourgeois anglais du début du XIXe siècle qui passe son temps entre bals, réceptions et promenades, et une histoire d'amour forcément contrariée mais qui finira bien. Quant au style, il est toujours léger et précis dans les descriptions du caractère des personnages principaux. J'ai été surpris par l'utilisation du "je" par l'auteur/narrateur, qui intervient à plusieurs reprises dans le roman, comme pour prendre son lecteur par la main dans les moments les plus délicats.
On retrouve dans cette courte comédie de mœurs tous les éléments constitutifs de ce qui fait le charme des romans de Jane Austen : une héroïne avec juste ce qu'il faut d'excentricité (ici Catherine, passionnée par les romans "gothiques" de l'époque et dotée d'un sens de l'imagination très développé qui va la mettre dans une situation inextricable), la vie oisive des jeunes nobles et bourgeois anglais du début du XIXe siècle qui passe son temps entre bals, réceptions et promenades, et une histoire d'amour forcément contrariée mais qui finira bien. Quant au style, il est toujours léger et précis dans les descriptions du caractère des personnages principaux. J'ai été surpris par l'utilisation du "je" par l'auteur/narrateur, qui intervient à plusieurs reprises dans le roman, comme pour prendre son lecteur par la main dans les moments les plus délicats.
02 août 2014
30 juillet 2014
Les chemins de Katmandou
roman de René Barjavel (1969)
Écrit dans la foulée des événements de mai 68, ce roman rempli de désillusions suit le parcours de quelques jeunes gens vers Katmandou, à la recherche d'un autre mode de vie. La plupart sombreront dans la drogue et n'en reviendront pas. Un roman où Barjavel laisse libre cours à ses penchants pessimistes et misanthropes.
Écrit dans la foulée des événements de mai 68, ce roman rempli de désillusions suit le parcours de quelques jeunes gens vers Katmandou, à la recherche d'un autre mode de vie. La plupart sombreront dans la drogue et n'en reviendront pas. Un roman où Barjavel laisse libre cours à ses penchants pessimistes et misanthropes.
27 juillet 2014
26 juillet 2014
21 juillet 2014
The Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society
roman de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows (2008)
Quelques bonnes idées dans ce roman : tout d'abord son titre, incongru et accrocheur. Ensuite sa forme : roman épistolaire, essentiellement composé des lettres que s'échangent Juliet Ashton, une anglaise urbaine à la recherche d'une idée pour son second roman, avec son éditeur Sydney et les habitants de l'île de Guernesey. Et finalement, son sujet : aborder les difficultés du quotidien vécues par les habitants de Guernesey lors de l'occupation de l'île par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale. Malgré quelques facilités et une forte dose d'eau de rose, le cocktail fonctionne bien.
Quelques bonnes idées dans ce roman : tout d'abord son titre, incongru et accrocheur. Ensuite sa forme : roman épistolaire, essentiellement composé des lettres que s'échangent Juliet Ashton, une anglaise urbaine à la recherche d'une idée pour son second roman, avec son éditeur Sydney et les habitants de l'île de Guernesey. Et finalement, son sujet : aborder les difficultés du quotidien vécues par les habitants de Guernesey lors de l'occupation de l'île par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale. Malgré quelques facilités et une forte dose d'eau de rose, le cocktail fonctionne bien.
16 juillet 2014
Le garçon qui voulait devenir un être humain
roman de Jørn Riel (1979-1980)
Les "être humains" dont il est question ici, ce sont les Inuits. Et le garçon qui veut devenir un être humain est un jeune viking islandais, qui vivait vers l'an mil. Ce court roman raconte la rencontre de Leiv avec une tribu Inuit après que le navire sur lequel il a embarqué clandestinement ait fait naufrage sur les côtes du Groenland. Apprivoisement mutuel, découverte de l'amitié, lutte contre l'adversité : tous les ingrédients d'un roman qui se lit comme un conte, servi par une écriture simple et sèche très efficace et accessible.
Les "être humains" dont il est question ici, ce sont les Inuits. Et le garçon qui veut devenir un être humain est un jeune viking islandais, qui vivait vers l'an mil. Ce court roman raconte la rencontre de Leiv avec une tribu Inuit après que le navire sur lequel il a embarqué clandestinement ait fait naufrage sur les côtes du Groenland. Apprivoisement mutuel, découverte de l'amitié, lutte contre l'adversité : tous les ingrédients d'un roman qui se lit comme un conte, servi par une écriture simple et sèche très efficace et accessible.
10 juillet 2014
Kié la petite peste: un des tout premiers films de Takahata (début des années 80) qui raconte le quotidien de Kié, une gamine de 8 ans des quartiers populaires (d'Osaka?). Une sorte de Mafalda qui vendrait des yakitori et qui tiendrait le bar en l'absence de ses parents. Bar assez spécial fréquenté par d'anciens yakusas et des chats bagarreurs. Un film assez foutraque :-)
29 juin 2014
かぐや姫の物語 — Le conte de la princesse Kaguya
film de Isao Takahata (2013)
J'ai été subjugué de la première minute à la dernière. Un film sublime avec un graphisme d'une très grande force d'évocation, où chaque image est belle comme une estampe de Hokusai. Il y a aussi une ode à la nature et à la vie simple dans ce film, un peu comme si Takahata avait été visité par l'esprit du Frédéric Back de "l'homme qui plantait des arbres". Joli travail de Joe Hisaishi à la composition également, qui a su habilement mêler les accents de la musique traditionnelle japonaise à la BO du film.
J'ai été subjugué de la première minute à la dernière. Un film sublime avec un graphisme d'une très grande force d'évocation, où chaque image est belle comme une estampe de Hokusai. Il y a aussi une ode à la nature et à la vie simple dans ce film, un peu comme si Takahata avait été visité par l'esprit du Frédéric Back de "l'homme qui plantait des arbres". Joli travail de Joe Hisaishi à la composition également, qui a su habilement mêler les accents de la musique traditionnelle japonaise à la BO du film.
27 juin 2014
25 juin 2014
21 juin 2014
rétrospective Bill Viola au Grand Palais
cette rétrospective contient une vingtaine d'œuvres vidéo, élaborées depuis les années 70 jusqu'à nos jours, qui durent chacune entre une poignée de minutes et 35 minutes pour les plus longues. Des vidéos hypnotiques, souvent remplies de vide et jouant sur le contraste entre le temps long et une action surprise qui survient lorsqu'on ne s'y attend plus. D'autres vidéos s'apparentent davantage à des tableaux vivants. Les installations les plus intéressantes pour moi sont celles qui mettent en regard plusieurs vidéos simultanément, comme "Catherine's Room", ou encore cette immense salle où 5 longues vidéos sont projetées sur les murs ("Going Forth by Day"), et que l'on regarde assis par terre, en tournant la tête de l'une à l'autre au gré de ses envies et selon ce qui se passe (l'environnement sonore joue un rôle important pour savoir où regarder). À noter aussi une fascination certaine pour l'élément aquatique et le sommeil (ou la mort?), manifeste dans "Ascension", "Tristan" (l'affiche de l'expo) et "The Dreamers".
16 juin 2014
淀どの日記 — Le château de Yodo
roman de Yasushi Inoue (1955)
Situé à la période charnière qui précède l'avénement de l'ère Edo avec la prise du pouvoir par Tokugawa Ieyasu, ce roman retrace la vie de Dame Yodo, une des nièces de Nobunaga. Roman touffu dont l'action couvre une trentaine d'année, mais grâce au talent de l'auteur on arrive à se passionner pour cette châtelaine prise dans la tempête des batailles entre seigneurs de guerre, ballotée au gré des rivalités et trahisons, et qui finira par devenir la concubine de l'homme qui a annihilé toute sa famille.
Situé à la période charnière qui précède l'avénement de l'ère Edo avec la prise du pouvoir par Tokugawa Ieyasu, ce roman retrace la vie de Dame Yodo, une des nièces de Nobunaga. Roman touffu dont l'action couvre une trentaine d'année, mais grâce au talent de l'auteur on arrive à se passionner pour cette châtelaine prise dans la tempête des batailles entre seigneurs de guerre, ballotée au gré des rivalités et trahisons, et qui finira par devenir la concubine de l'homme qui a annihilé toute sa famille.
15 juin 2014
expo "Moi, Auguste, empereur de Rome" au Grand Palais
intéressante exposition autour de la personne et de l'époque de l'empereur Auguste (de -65 av JC à 14 ap JC). Successeur de Jules César, Auguste (né Octave) va très vite devenir le 1er empereur de l'empire romain et étendre sa domination sur tout le pourtour méditerrannéen. L'exposition fait la part belle à la statuaire de cette époque ainsi qu'aux bas-reliefs qui ornaient les monuments. Quelques objets du quotidien sont également montrés.
13 juin 2014
"Macbeth" à la Maison de la culture du Japon
pièce de William Shakespeare (1606), mise en scène par Mansai Nomura
J'ai adoré cette "hybridation" du théâtre shakespearien et du théâtre japonais qui emprunte au nô et au kyôgen. Avec seulement 5 acteurs et des décors très dépouillés, cette version réduite à l'essentiel de Macbeth est à la fois surprenante, puissante, et drôle (les sorcières sont fabuleuses!). Concernant la mise en scène, des effets de lumière et sonores qui viennent à point nommé empêchent la pièce de sombrer dans l'aridité du nô, ouf ! Et puis entendre Makubesu en japonais, ça a quelque chose de réjouissant :-)
Et ce qui pour moi est la plus belle citation de Macbeth: "Life's but a walking shadow, a poor player that struts and frets his hour upon the stage and then is heard no more: it is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing." / "La vie n’est qu’une ombre qui passe, un pauvre acteur qui se pavane et s’agite durant son heure sur la scène et qu’ensuite on n’entend plus. C’est une histoire dite par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien."
J'ai adoré cette "hybridation" du théâtre shakespearien et du théâtre japonais qui emprunte au nô et au kyôgen. Avec seulement 5 acteurs et des décors très dépouillés, cette version réduite à l'essentiel de Macbeth est à la fois surprenante, puissante, et drôle (les sorcières sont fabuleuses!). Concernant la mise en scène, des effets de lumière et sonores qui viennent à point nommé empêchent la pièce de sombrer dans l'aridité du nô, ouf ! Et puis entendre Makubesu en japonais, ça a quelque chose de réjouissant :-)
Et ce qui pour moi est la plus belle citation de Macbeth: "Life's but a walking shadow, a poor player that struts and frets his hour upon the stage and then is heard no more: it is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing." / "La vie n’est qu’une ombre qui passe, un pauvre acteur qui se pavane et s’agite durant son heure sur la scène et qu’ensuite on n’entend plus. C’est une histoire dite par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien."
29 mai 2014
X-Men: Days of Future Past
film de Bryan Singer (2014)
La bonne idée c'est d'avoir réuni quasiment l'ensemble du cast des précédents X-men, y compris l'épisode "reboot" de la série qui se passait dans les années 60/70. Le scénario est assez bien ficelé et convoque quelques grands classiques de la SF, en particulier Terminator. Et Magneto c'est toujours le meilleur !
La bonne idée c'est d'avoir réuni quasiment l'ensemble du cast des précédents X-men, y compris l'épisode "reboot" de la série qui se passait dans les années 60/70. Le scénario est assez bien ficelé et convoque quelques grands classiques de la SF, en particulier Terminator. Et Magneto c'est toujours le meilleur !
25 mai 2014
"Savannah Bay" au Théâtre de l'Atelier
pièce de Marguerite Duras, avec Emmanuelle Riva et Anne Consigny
Emmanuelle Riva, à 87 ans, est un bloc de fragilité, émouvante rien que par sa présence sur scène. Le texte, quant à lui, est à la fois simple d'accès et linéaire quand il aborde le quotidien et les souvenirs de cette vieille Madeleine, ancienne actrice, mais également noué autour de la disparition inexplicable de la jeune Savannah, morte à 17 ans sans avec le mystère de son amour pour la mer et pour la vie.
Emmanuelle Riva, à 87 ans, est un bloc de fragilité, émouvante rien que par sa présence sur scène. Le texte, quant à lui, est à la fois simple d'accès et linéaire quand il aborde le quotidien et les souvenirs de cette vieille Madeleine, ancienne actrice, mais également noué autour de la disparition inexplicable de la jeune Savannah, morte à 17 ans sans avec le mystère de son amour pour la mer et pour la vie.
24 mai 2014
お早よう — Bonjour
film de Yasujirô Ozu (1959)
À l'orée des années 60, deux jeunes gamins font la grève de la parole pour forcer leurs parents à leur acheter une télévision. Quant aux parents justement, entre les pères "absents" car toujours au travail et les mères qui se montent la tête et s'inventent des querelles de voisinage dérisoires, il semble que personne ne soit épargné par le regard gentiment féroce du réalisateur. À part peut-être ce couple en devenir constitué de la jeune tante des deux gamins et leur voisin qui tente de gagner sa vie en traduisant des notices techniques en anglais. Face à la banalité des petits mots convenus du quotidien pour parler de tout et de rien et qui semblent bloquer toute amorce d'un dialogue véritable (bonjour, bonsoir, quel beau temps aujourd'hui), le film oppose deux réponses possibles : la rébellion silencieuse des enfants agacés devant tant d'ineptie, ou un simple "I love you" lancé à la cantonade et à tout bout de champ par le plus petit des deux gamins, finalement le seul à s'exprimer avec la candeur rafraîchissante qui manque aux adultes.
Effronté, humoristique et charmant : voila un film d'Ozu qui détonne un peu :-)
À l'orée des années 60, deux jeunes gamins font la grève de la parole pour forcer leurs parents à leur acheter une télévision. Quant aux parents justement, entre les pères "absents" car toujours au travail et les mères qui se montent la tête et s'inventent des querelles de voisinage dérisoires, il semble que personne ne soit épargné par le regard gentiment féroce du réalisateur. À part peut-être ce couple en devenir constitué de la jeune tante des deux gamins et leur voisin qui tente de gagner sa vie en traduisant des notices techniques en anglais. Face à la banalité des petits mots convenus du quotidien pour parler de tout et de rien et qui semblent bloquer toute amorce d'un dialogue véritable (bonjour, bonsoir, quel beau temps aujourd'hui), le film oppose deux réponses possibles : la rébellion silencieuse des enfants agacés devant tant d'ineptie, ou un simple "I love you" lancé à la cantonade et à tout bout de champ par le plus petit des deux gamins, finalement le seul à s'exprimer avec la candeur rafraîchissante qui manque aux adultes.
Effronté, humoristique et charmant : voila un film d'Ozu qui détonne un peu :-)
23 mai 2014
Les concerts gais - Beethoven & Mozart
Un programme très très très classique pour mon premier "concert gai" (une formation orchestrale LGBT-friendly): le 3ème concerto pour piano de Beethoven et la symphonie "Haffner" de Mozart. Très belle exécution, le seul bémol c'est l'acoustique : écouter du classique dans une église ça passe encore pour de la musique de chambre, mais ça donne de la bouillie dès que l'orchestre s'excite un peu.
22 mai 2014
Balanchine/Millepied à l'Opéra Bastille
Le Palais de Cristal: musique de Georges Bizet, chorégraphie de George Balanchine (1947), costumes de Christian Lacroix
Daphnis et Chloé: musique de Maurice Ravel, chorégraphie de Benjamin Millepied (création), scénographie de Daniel Buren
16 mai 2014
07 mai 2014
Le portail
roman de François Bizot (2000)
Roman autobiographique dans lequel François Bizot raconte les mois qu'il a passés dans un camp de rééducation khmer rouge en 1971, sa libération due au tristement célèbre Douch (un personnage que l'on découvre ici rempli de contradictions), et l'exil en Thaïlande en 1975 lorsque Phnom Penh tombe aux mains des révolutionnaires.
Roman autobiographique dans lequel François Bizot raconte les mois qu'il a passés dans un camp de rééducation khmer rouge en 1971, sa libération due au tristement célèbre Douch (un personnage que l'on découvre ici rempli de contradictions), et l'exil en Thaïlande en 1975 lorsque Phnom Penh tombe aux mains des révolutionnaires.
03 mai 2014
"Ombres et lumières" par le Ballet Royal du Cambodge à la salle Pleyel
chorégraphie de S.A.R. la Princesse Norodom Buppha Devi
Costumes magnifiques, danses exotiques et raffinées : un pur dépaysement !
Costumes magnifiques, danses exotiques et raffinées : un pur dépaysement !
23 avril 2014
秋日和 — Fin d'automne
film de Yasujirô Ozu (1960)
L'argument du film est tout simple. Trois hommes d'âge mûr – Mamiya, Taguchi et Hirayama – sont réunis pour une cérémonie en mémoire de Miwa, leur ami commun du temps de leurs études. Sa veuve Akiko et sa fille de 24 ans, Ayako sont également présentes. Les trois amis s'accordent sur la beauté des deux femmes et songent à vouloir trouver un mari pour la jeune femme. Ils s'emploient rapidement à lui trouver des prétendants tout en considérant le possible remariage de la jolie veuve...
On retrouve là tous les "marqueurs" du cinéma d'Ozu: les plans en légère contre-plongée, la caméra posée au sol la plupart du temps, une prédilection pour les plans fixes qui s'ancrent dans la durée et qui laissent le temps d'apprécier l'essentiel, c'est-à-dire les relations entre les personnages, et la part d'humanité en chacun d'eux. Film bien de son temps, où Ozu capture subtilement les évolutions de la société. Plus de cinquante ans après son tournage, il est agréable de se plonger dans les années 60 où les choses semblaient plus simples, plus posées, même si le carquan qui pesait sur la société japonaise et en particulier sur les femmes était particulièrement étouffant.
L'argument du film est tout simple. Trois hommes d'âge mûr – Mamiya, Taguchi et Hirayama – sont réunis pour une cérémonie en mémoire de Miwa, leur ami commun du temps de leurs études. Sa veuve Akiko et sa fille de 24 ans, Ayako sont également présentes. Les trois amis s'accordent sur la beauté des deux femmes et songent à vouloir trouver un mari pour la jeune femme. Ils s'emploient rapidement à lui trouver des prétendants tout en considérant le possible remariage de la jolie veuve...
On retrouve là tous les "marqueurs" du cinéma d'Ozu: les plans en légère contre-plongée, la caméra posée au sol la plupart du temps, une prédilection pour les plans fixes qui s'ancrent dans la durée et qui laissent le temps d'apprécier l'essentiel, c'est-à-dire les relations entre les personnages, et la part d'humanité en chacun d'eux. Film bien de son temps, où Ozu capture subtilement les évolutions de la société. Plus de cinquante ans après son tournage, il est agréable de se plonger dans les années 60 où les choses semblaient plus simples, plus posées, même si le carquan qui pesait sur la société japonaise et en particulier sur les femmes était particulièrement étouffant.
21 avril 2014
"Andromaque" à la Comédie Française
pièce de Jean Racine (1667)
L'argument de la pièce se résume en une phrase : Oreste aime Hermione, mais elle aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui aime encore le souvenir de son mari, Hector, tué pendant la guerre de Troie.
Excellente mise en scène (dépouillée) de Muriel Mayette-Holtz, avec une troupe excellente qui donne vie aux alexandrins magnifiques de Racine. J'ai beaucoup apprécié le jeu de Clément Hervieu-Léger qui joue Oreste, entre fureur et perdition.
Distribution :
L'argument de la pièce se résume en une phrase : Oreste aime Hermione, mais elle aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui aime encore le souvenir de son mari, Hector, tué pendant la guerre de Troie.
Excellente mise en scène (dépouillée) de Muriel Mayette-Holtz, avec une troupe excellente qui donne vie aux alexandrins magnifiques de Racine. J'ai beaucoup apprécié le jeu de Clément Hervieu-Léger qui joue Oreste, entre fureur et perdition.
Distribution :
- Cécile Brune : Andromaque, veuve d’Hector, captive de Pyrrhus
- Éric Ruf : Pyrrhus, fils d’Achille, roi d’Epire
- Florence Viala : Céphise, confidente d’Andromaque
- Léonie Simaga : Hermione, fille d’Hélène, accordée avec Pyrrhus
- Clément Hervieu-Léger : Oreste, fils d’Agamemnon
- Stéphane Varupenne : Pylade, ami d’Oreste
- Suliane Brahim : Cléone, confidente d’Hermione
- Sébastien Pouderoux : Phoenix, gouverneur d’Achille, et ensuite de Pyrrhus
20 avril 2014
expo "Clémenceau, le Tigre et l'Asie" au musée Guimet
Expo intéressante surtout parce qu'elle permet de découvrir la passion du grand Clémenceau pour l'Asie du Sud et du Sud-Est, ainsi que les liens qui unissaient Clémenceau à Claude Monet et à Émile Guimet. C'est d'ailleurs Clémenceau qui aidera Guimet à monter son musée des religions à Lyon, qui deviendra à son tour le futur musée Guimet une fois relocalisé à Paris. À voir : une belle collection d'estampes japonaises et de kôgô (des petites boîtes à encens) collectées par Clémenceau tout au long de sa vie.
Le site de l'exposition.
29 mars 2014
14 mars 2014
05 mars 2014
"L.A. Dance Project 2" au Théâtre du Châtelet
4 pièces contemporaines d'une vingtaine de minutes aux styles très différents les unes des autres. 3 d'entre elles (celles d'Emanuel Gat, de Hiroaki Umeda et de Justin Peck) font la part belle aux groupes et aux mouvements d'ensemble (limite comédie musicale des 60s pour les "Murder Ballades" de Justin Peck), tandis que ma préférée, "Closer" de Benjamin Millepied mettait en scène un couple tout en sensualité dans un décor épuré sur une musique au piano de Philip Glass.
Morgan's Last Chug - Emanuel Gat
Peripheral Stream - Hiroaki Umeda
Closer - Benjamin Millepied
http://www.youtube.com/watch?v=QbP3Y00g5DY
http://www.youtube.com/watch?v=wy4kKDhGX5w
Murder Ballades - Justin Peck
27 février 2014
The Grand Budapest Hotel
film de Wes Anderson (2014)
Wes Anderson a poussé le curseur trop loin cette fois, en privilégiant la forme et la bizarrerie au détriment de l'histoire et des personnages. Résultat décevant pour moi. Redonnez-moi La vie aquatique et À bord du Darjeeling Express :-)
Wes Anderson a poussé le curseur trop loin cette fois, en privilégiant la forme et la bizarrerie au détriment de l'histoire et des personnages. Résultat décevant pour moi. Redonnez-moi La vie aquatique et À bord du Darjeeling Express :-)
23 février 2014
21 février 2014
"Opera@Théâtre nô" à la Maison de la culture du Japon
Deux pièces de l'opéra baroque données par une troupe de théâtre nô japonais: rencontre improbable mais qui fonctionne bien !
Livietta e Tracollo de Jean-Baptiste Pergolèse
Actéon de Marc-Antoine Charpentier
15 février 2014
10 février 2014
07 février 2014
Woodkid au Zénith
Spectacle très sympa visuellement, ambiance gothique / cathédrales numériques / grosses percussions, plein d'énergie et de grandiloquence, mais on sent vite les limites de Woodkid: un répertoire pas très étoffé, des compositions qui se ressemblent toutes, et des capacités vocales assez moyennes.
18 janvier 2014
Bilan ciné 2013
19 films vus au ciné cette année (dont seulement 5 en 3D).
Ceux que j'ai préférés :
Le Hobbit - La désolation de Smaug (3D)
Gravity (3D)
Frances Ha
Mud
Ceux qui m'ont beaucoup plu également :
Inside Llewyn Davis
L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet (3D)
Pacific Rim (3D)
Moi Moche et Méchant 2 (3D)
Cloud Atlas
Lincoln
Bien mais sans plus :
Blue Jasmin
Le majordome
Star Trek: Into Darkness
Shokuzai 1 et 2 (Celles qui voulaient se souvenir, Celles qui voulaient oublier)
The Grandmaster
Happiness Therapy
The Master
Et à oublier :
Snowpiercer
Ceux que j'ai préférés :
Le Hobbit - La désolation de Smaug (3D)
Gravity (3D)
Frances Ha
Mud
Ceux qui m'ont beaucoup plu également :
Inside Llewyn Davis
L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet (3D)
Pacific Rim (3D)
Moi Moche et Méchant 2 (3D)
Cloud Atlas
Lincoln
Bien mais sans plus :
Blue Jasmin
Le majordome
Star Trek: Into Darkness
Shokuzai 1 et 2 (Celles qui voulaient se souvenir, Celles qui voulaient oublier)
The Grandmaster
Happiness Therapy
The Master
Et à oublier :
Snowpiercer
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