Die Haarteppichknüpfer — Des milliards de tapis de cheveux

roman de Andres Eschbach (1995)

« Quelque part aux confins de l'empire se niche une petite planète que seule une curieuse coutume distingue de ses consœurs : depuis des temps immémoriaux, les hommes, tisseurs de père en fils, y fabriquent des tapis de cheveux destinés à orner le palais des étoiles de l'empereur. »

Un magistral roman de SF, empreint d'une poésie et d'une originalité folles, où chaque chapitre constitue une pièce d'un gigantesque puzzle dont l'apparence finale (glaçante !) ne se dévoile qu'à la toute fin.

Camille redouble

film de Noémie Lvovsky (2012)

Tout ce que j'aime : un bon scénario, beaucoup d'humour, et des acteurs épatants.

Poulenc et Stravinski à la salle Pleyel

Francis Poulenc
Stabat Mater
Litanies à la vierge noire, pour chœur de femmes et orchestre

Igor Stravinski
L'Oiseau de Feu, suite d'orchestre (version 1919)

Before I Go to Sleep

roman de S J Watson

Suite à un accident traumatisant, une femme d'une cinquantaine d'années se réveille chaque matin sans se souvenir de ce qu'elle a vécu la veille. Peut-elle faire confiance à cet inconnu dont elle partage le lit et qui prétend être son mari ? Arrivera-t-elle à recouvrer la mémoire et à retracer le fil de sa vie détruite ?

Le roman tire le maximum de l'idée de départ mais patine à partir de la moitié, pour s'achever en thriller pas très réussi. Plaisant à lire malgré tout.

おおかみこどもの雨と雪 — Les Enfants Loups, Ame & Yuki

film de Mamoru Hosoda (2012)

Une sorte d'hybride très réussi entre Totoro (pour la découverte des mystères de la nature, l'exubérance des enfants, la dimension fantastique de l'histoire) et Omohide Poro Poro (pour l'attention aux détails et le réalisme de l'animation, l'intime, la beauté époustouflante des paysages). S'il ne fallait retenir qu'une séquence parfaite dans ce film ça serait la course folle dans la neige, et l'immense sentiment de joie qui s'en dégage :-)

The Terrible Privacy of Maxwell Sim

roman de Jonathan Coe (2010)

Relative déception avec ce nouveau roman de Jonathan Coe dont j'avais adoré "Bienvenue au club". On retrouve quand même le style plaisant de Coe (pas très loin de celui de David Lodge, je m'étais déjà fait la réflexion à la lecture du "Cercle fermé"), mais l'histoire ne prend pas vraiment: les épisodes de conversation avec le GPS sont risibles, la révélation finale sur le père du narrateur est cousue de fil blanc, et le roman méritait mieux qu'une fin 100% "deus ex machina" peu inspirée.